• dioxyd

    dioxyd



    dioxyd


    Ici, la photographie devient tactile, elle effleure, frôle les peaux, les tissus. La chair du métal saigne et sa veine serpente l'espace. L'œil des aciers comme des seins tendus de désir dressent leurs corps-argent. Dioxyd explore la chair de nos rues, le corps machinique de nos mondes que chacun n'a de cesse de traverser sans jamais prendre le temps d'arrêter un instant sa course. Son œuvre oscille entre cette quête du temps suspendu et du temps retrouvé. Une façon bien à lui de signifier que le signifiant n'est pas toujours où l'on pense le reconnaître, l'assimiler immédiatement, dans une évidence de l'instantané. Dioxyd tente ici l'expérience du silence, quand la fascination de l'objet doucement prend possession du regard pour ensuite projeter le « voir » dans la dimension de l'art. Son œuvre-cri saura peut-être vous apprendre à voir au-delà de la forme, pour entrer dans les mondes du sentir....